(À FORCE DE PLIER) LES ROSEAUX ONT MAL AUX ROTULES

Préserver le vivant et retrouver une relation saine à la nature devient urgent. Comment retrouver la dimension sacrée du vivant, celle qui nous retient de le détruire ou de nous l’accaparer sans vergogne ?

Fidèle à sa démarche, en collaboration avec l’autrice Constance de Saint Remy, Margaux Eskenazi partira d’enquêtes de terrain. Elles s’immisceront dans les établissements scolaires à la rencontre des élèves et de leur rapport au Vivant. A travers des ateliers et discussions ouvertes, il s’agira de penser une fiction au service d’une sensibilisation à l’environnement et d’y garder un rapport plein d’espoir.

CRÉATION AUTOMNE 2026

JEUNE PUBLIC
En salle et lieux non dédiés

Durée : à définir
À partir de 8 ans

▶ Dossier
▶ www.lacompagnienova.org

NOTE D’INTENTION DE L’AUTRICE

“Le Vivant” est un thème très vaste. C’est, littéralement, “tout ce qui n’est pas mort”. Ça part de la plus petite bactérie au plus grand mammifère. Quand on y pense, nous sommes des êtres vivants qui avons en nous-mêmes d’autres êtres vivants. Nos corps sont habités et nous ne sommes qu’une espèce parmi deux millions de connues. Le Vivant est un monde infini de découvertes. Il est une ressource à préserver, une ressource qui se raréfie. Tant qu’il existe dans son immense diversité, il ne cessera jamais d’alimenter nos imaginaires.

Grâce à ma pièce D’où vient le nom des roses, destinée aux 8-13 ans, j’ai découvert l’écriture pour le jeune public. J’étais accompagnée par Brigitte Smadja qui est devenue mon éditrice après avoir été ma tutrice. Écrire pour le jeune public n’implique pas de traiter des sujets enfantins avec une langue enfantine, ni de se cantonner à la pédagogie. Autant dans le choix du sujet que dans le choix des mots, cela requiert une exigence et de la complexité. Comme pour le théâtre tout public, il s’agit de déplacer, interroger, nourrir. Il s’agit d’apporter un éclairage et une perspective artistique à une question de société.

Pour ce projet, nous avons décidé de mettre la fiction au service d’une sensibilisation à l’environnement et d’y garder un rapport plein d’espoir. La préservation du vivant est une thématique inévitable au collège, tant l’enjeu de retrouver une relation saine à la nature devient urgent. Comment retrouver la dimension sacrée du vivant, celle qui nous retient de le détruire ou de nous l’accaparer sans vergogne ? À travers ce projet de pièce et les ateliers d’écriture qui s’en inspireront, nous mettrons l’accent sur la beauté et l’émerveillement que nous réserve le vivant, de l’infiniment petit, à l’infiniment grand. En accord avec un narratif défendant l’environnement, nous aurons le souci de modes de production et de diffusion durables pour cette pièce, proches des valeurs du “Theater Green Book”.

Pour l’instant, il est encore trop tôt pour donner un résumé de la pièce. Nous ne voulons pas plaquer un récit sur la réalité. Nous voulons que la fiction y soit poreuse. Ma rencontre avec Margaux Eskenazi à l’École du Nord a bouleversé mon rapport à l’écriture. C’est ainsi que j’ai appris à travailler par des allers-retours entre le plateau et le texte qui est devenu cette matière organique, au service de l’oralité, au centre de la parole théâtrale. Cet endroit de l’écriture, je continue de l’explorer dans d’autres projets collaboratifs ou même à titre personnel : le travail d’enquête est devenu central. L’écriture de cette pièce s’appuiera donc sur une enquête de terrain, des récits et des témoignages. Quand bien même nous pouvons envisager les grandes lignes d’une histoire et des personnages, il importera surtout que ces idées nous poussent à rencontrer celles et ceux que nous ne connaissons pas au cours d’entretiens avec les habitant·e·s du territoire. Ainsi, ces esquisses de personnages qui pourraient être une garde forestière ou un chasseur seront surtout des points de départ pour en rencontrer en Seine-Saint-Denis.

Ce projet de pièce pour le jeune public, couplé à des ateliers dans les écoles et les collèges de Seine-Saint-Denis, serait ainsi l’occasion de poursuivre mon implication sur un territoire qui souffre encore de clichés bétonnés, alors qu’il est riche de forêts et de parcs forestiers.
Il permettrait aussi à des jeunes d’ouvrir leurs imaginaires à des espaces verts bien plus proches d’eux et bien plus quotidiens qu’il·elle·s ne le croient. Il donnerait l’opportunité de se déplacer, de “prendre l’air”, aussi bien mentalement que physiquement. Écrire au sein des établissements scolaires, est pour moi la meilleure façon d’être au cœur du réacteur, de m’imprégner, d’être présente et à l’écoute

Constance de Saint-Rémy

DISTRIBUTION (EN COURS)

Écriture et conception : Constance de Saint Remy
Mise en scène et conception : Margaux Eskenazi
Collaboration artistique : Tiphaine Rabaud-Fournier
Chorégraphie : Magda Kachouche
Création sonore : Antoine Prost
Costumes : Sarah Lazaro

MENTIONS (EN COURS)

Ce projet est une commande du théâtre de la Poudrerie à Sevran et est lauréate de l’appel à projet jeune public du département de la Seine-Saint-Denis.

Production : La Compagnie Nova
Coproduction : Le Département de la Seine-Saint-Denis, La Poudrerie, théâtre des habitants – Scène conventionnée Art en territoire de Sevran, le Théâtre des Bergeries – Noisy-le-Sec, le Théâtre et Cinéma Georges Simenon – Rosny-sous-Bois, le Théâtre et Cinéma Jacques Prévert – Aulnay-sous-Bois, le Théâtre du Fil de l’Eau – Pantin, le Centre culturel Houdremont, la Courneuve, la Maison du Théâtre et de la Danse – Epinay-sur-Seine – en cours de
développement

La Compagnie Nova est conventionnée par la DRAC Ile-de-France et la Région Ile-de-France au titre de la PAC.