Depuis 2015, la responsabilité artistique de la Cie Caliband Théâtre est assurée par Mathieu Létuvé, auteur, concepteur et metteur en scène de toutes les créations. La compagnie produit des spectacles tous publics axés sur une écriture très cinématographique et un croisement des disciplines (Théâtre-récit, danse hip-hop, musique, images animées vidéo).
La compagnie est basée à Rouen en Normandie. Elle est conventionnée par la Ville de Rouen et la Région Normandie, soutenue à la création par le Département de la Seine-Maritime, le Ministère de la Culture/DRAC Normandie et aidée à la diffusion par l’ODIA Normandie. Depuis 2009, la Cie bénéficie du soutien du réseau normand Chaînon Manquant.
Les choix de textes et de mises en scène ont pour points communs de questionner la fable, le réel, la mémoire, la forme moderne du récit théâtral et les genres ou les codes dramatiques (polar, road-movie, thriller, fantastique, (auto)biographie). Les thèmes mis en scène sont ancrés dans une réalité sociale et pensés comme lieux de réflexion pour le spectateur. Cette démarche artistique se construit principalement à travers une écriture qui va de l’intime à l’universel et en mélangeant les disciplines sur le plateau.
MATHIEU LÉTUVÉ, titulaire d’un DEA d’Histoire contemporaine sur le cinéma, est responsable artistique de la compagnie, metteur en scène, auteur et comédien. Il commence le théâtre en 1993 avec la troupe universitaire de la Réplique (Monsieur de Pourceaugnac, Les Fourberies de Scapin). Il joue en 1996 avec la troupe amateur de la Lucarne/TUR (Estragon dans En attendant Godot, Béranger dans Le Roi se meurt). En 2001, il rejoint la troupe professionnelle de la Pie Rouge (Lancelot de La Seine/Chrétien de Troyes, Tous ceux qui tombent/Beckett, Jeanne au bûcher/Claudel/Honegger) ; puis en 2003-2008 : le Théâtre des Trois Gros (Oswald dans Pourquoi j’ai mangé mon père).
En 2004, il intègre la Compagnie Caliband Théâtre : il crée le spectacle Don Quichotte et Sancho Panza (adaptation, co-mise en scène et rôle de Don Quichotte) ; en 2006, il crée le spectacle K. ou les trois visages de Franz Kafka (mise en scène et adaptation) ; 2007-2008 : adaptation et rôle de Siklist dans Le Désert sans détour de Mohammed Dib ; Novecento d’Alessandro Barrico (monologue avec orchestre repris en 2014) ; 2009-2015 : rôle de Macbett (Ionesco), rôles d’Antonio et Stéphano dans La Tempête (Shakespeare), rôle de Prospéro dans Une Tempête (Aimé Césaire), rôles du Policier/Renard/Expert/Lumignon dans Pinocchio (adaptation d’un texte de Lee Hall), spectacles co-mis en scènes avec Marie Mellier - Caliband Théâtre.
2014 : mise en scène et interprétation du Spectateur condamné à mort de Matéi Visniec (spectacle événementiel).
2015 : adaptation, écriture, mise en scène et interprétation de Raging Bull (d’après l’autobiographie de Jake LaMotta). Il obtient avec ce spectacle le 1er prix (prix du public) du Festival européen Radikal Jung de Munich (Volkstheater).
En 2015, il devient l’unique responsable artistique de la compagnie Caliband.
En 2017 : écriture, interprétation et mise en scène de Sur la route de Poucet, en production déléguée avec le Centre Dramatique National de Normandie Rouen.
2019 : écriture, interprétation et mise en scène de MLKing 306 (Lorraine Motel).
Il a interprété divers feuilletons radios pour France-Culture ou France-Inter, avec : Marguerite Gateau : Elise et les fantômes et L’année de mes 13 ans (Mariannick Bellot) ; La Terre Tremble (Sébastien Betbeder) ; Je reviens de loin (Claudine Galea) ; Le Kojiki (Yann Allégret) ; avec François Christophe : D’autres vies que la mienne (Emmanuel Carrère) ; Millenium 2 (Stieg Larsson) ; Une histoire menée dans un train d’enfer (Philippe Alkemade) ; avec Juliette Heymann : Sofia Douleur (Laurent Gaudé), Canaan-Nouvelles lointaines (Fabrice Colin) ; avec Cédric Aussir : La vésicule merveilleuse, Georges Sand la liberté d’aimer, Vidal le tueur de femmes ; avec Laure Egoroff : La mastication des morts (Patrick Kermann) ; avec Laurence Courtois : Sur les bancs / Le retour (Tarik Noui), La vie moderne 2014-18 (Amandine Casadamont).
2020 : écriture, interprétation et mise en scène de Vampyr librement adapté du roman de Bram Stocker.
2020 : écriture, interprétation et mise en scène de Friedkin Connection librement adapté des mémoires du cinéaste William Friedkin.
Créée en 2005 par Sicaire Durieux et Sandrine Heyraud, la Compagnie Chaliwaté se nourrit des nombreuses et différentes approches de l’art du mime pour créer des spectacles physiques et visuels.
Depuis la création de leur premier spectacle Joséphina en 2009, ils ont sans cesse cherché à enrichir ce langage en poursuivant leur formation dans de nouvelles disciplines. Ils créent Îlo spectacle jeune public en 2011, avant de collaborer avec le circassien et jongleur Loïc Faure (Cie Loïc Faure) pour la création de Jetlag en 2015.
Ils s’associent en 2017 à la Compagnie Focus de Julie Tenret pour la création de Backup (forme courte de 25 minutes) et de Dimanche (forme longue).
Sicaire et Sandrine ont reçu le prix SACD 2018 en Théâtre Gestuel pour l’ensemble de leurs spectacles.
Diplômé de l’École Marcel Marceau de Paris, SICAIRE DURIEUX a suivi, depuis, de nombreuses formations notamment au Samovar à Paris, à l’École de mime de Montréal, à Buenos Aires lors du Festival International des Traditions du Jeu de l’Acteur, au National Taïwan College Junior of Performing Arts à Taipei, ainsi qu’auprès de nombreux disciples d’Etienne Decroux et de Jacques Lecoq. Parallèlement, Sicaire Durieux a poursuivi des études en arts du spectacle à l’Université de Montpellier III, à l’Université de Paris VIII et a suivi le programme du Doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal.
Il co-dirige depuis 2005 la Compagnie Chaliwaté avec Sandrine Heyraud.
Il enseigne également les savoir-faire spécifiques des arts du geste au sein de diverses institutions : à l’Université de Paris VIII, à l’École Supérieure de Théâtre de l’Université du Québec à Montréal comme chargé de cours, à l’École de théâtre l’Éponyme à Paris, à l’Espace Catastrophe et à Scénocity à Bruxelles mais aussi pour différentes ASBL (Jeunesse à Bruxelles, Les ateliers d’Art Contemporain, Douance Asbl, La Roseraie) ainsi que pour le Centre Ressources Théâtre Handicap à Paris et lors de festivals internationaux.
Formé comme acteur à l’ESAD, Guillaume Barbot fonde la compagnie Coup de Poker en 2005 en Seine et Marne.
Après notamment L’évasion de Kamo de Daniel Pennac (plus de 120 dates), Guillaume Barbot crée Club 27 (Maison des Métallos, Théâtre Paris Villette, TGP à St Denis / Prix du club de la presse à Avignon), Nuit d’après La nuit du chasseur (Prix des lycéens Festival Impatience 2015 au Théâtre National de La Colline), Histoire vraie d’un punk converti à Trenet (plus de 120 dates), On a fort mal dormi d’après Les Naufragés de Patrick Declerck (Théâtre du Rond Point...), AMOUR puis Heroe(s) en création collective avec deux autres metteurs en scène -Philippe Awat et Victor Gauthier-Martin (Théâtre de la Cité Internationale).
En 2019, il présente Anguille sous roche d’Ali Zamir (TGP, Tarmac), puis Alabama Song de Gilles Leroy en 2020 qui complète le diptyque ‘Portraits de femme’.
Chaque création prend comme base un texte non dramatique et tend vers un théâtre de sensation qui donne à penser, mêlant à chaque fois théâtre et musique. Dans cette démarche il est fidèlement accompagné par différents artistes pour créer ensemble un théâtre populaire, un théâtre engagé festif et sensoriel, abordant des sujets de société avec poésie et humanité. Des portraits croisés où la musicalité de la langue, le swing, le rapport direct au public, la rencontre au présent sont les moteurs principaux.
La compagnie Coup de Poker est associée au Théâtre de Chelles depuis 2015, à DSN Scène Nationale de Dieppe depuis 2021, après avoir été associée au TGP CDN de St-Denis en 2018 et au Théâtre de la Cité Internationale en 2017. La compagnie est conventionnée par la DRAC Ile-de-France.
Formé comme acteur à l’ESAD (Ecole Supérieure d'Art Dramatique - Paris), Guillaume Barbot fonde la compagnie Coup de Poker en 2005 en Seine-etMarne. Il en assure la direction artistique.
Il y est auteur et metteur en scène d’une dizaine de créations. Il développe un travail visuel et une écriture de plateau, à partir de matière non dramatique, mêlant à chaque fois théâtre et musique. Il est accompagné de différents artistes, rencontrés pour la plupart en écoles
nationales. Ensemble, ils proposent un théâtre de sensation qui donne à penser, un théâtre politique et sensoriel.
Il écrit également pour la littérature. Son premier roman « Sans faute de frappe » publié aux éditions d’Empiria, avec le photographe Claude Gassian. Il met en scène aussi dans l’univers musical : à l’opéra de Montpellier avec l’ensemble baroque Les Ombres, à Alfortville avec le chanteur Louis Caratini… Il est aussi co-directeur artistique des Studios de Virecourt, lieu de résidence pluridisciplinaire près de Poitiers qui défend la création originale.
Fondée en 2013 à Paris, la Cour des Contes est un collectif composé de quatre jeunes conteurs et conteuses ayant pour ambition de sortir le conte des placards de l’enfance et le faire découvrir à leur génération. Mal connu en France, trop souvent réservé au seul jeune public, le conte est pourtant une formidable forme artistique. Sans artifice, elle sollicite le public et son imaginaire par une adresse complice.
Structurée au fil des années, La Cour des Contes repose également sur un pari créatif : l’écriture collective. Une méthode fondée sur la création au plateau, où chaque histoire est mâchée, vécue par tous et où aucun texte n’est figé sur le papier. Construite en dehors des circuits classiques de la formation théâtrale, la compagnie se nourrit toutefois de l’aide et des conseils de quelques bonnes fées et d’institutions qui la soutiennent (La Maison du Conte, le Nombril du Monde, la Soufflerie à Rezé).
En somme, La Cour, comme on la surnomme, est un collectif, une bande d’ami.e.s, une famille qui en quelques années a su créer une véritable communauté et un public à son image : jeune et passionné.
ARTHUR BINOIS - Cuillère fondatrice L’Arthur, comme toute bonne cuillère, permet de nombreux usages : touiller un texte, servir un spectacle, ou encore battre la mesure. Conteur multi- instrumentiste, il se forme au conservatoire Régional de Versailles pour la musique (violoncelle) et pour le conte aux côtés de Praline Gay-Parra, Julien Tauber, Christian Tardif et plus récemment Rachid Bouali (regard extérieur de Sur le Dos de la Mer). Co-fondateur de la compagnie en 2013, c’est au Chili qu’il est initié au conte où il découvre l’école sud-américaine qui renouvelle le répertoire traditionnel au contact du stand-up et de l’improvisation. C’est dans ce style qu’il développe depuis son propre univers aux multiples facettes. Cuillère à sucre quand il est tendre, à café face aux défis ou bien à soupe entre midi et deux, Arthur ne rêve que d’une chose : devenir l’unité de mesure du monde. Et c'est louche !
MARGOT CHARON - Feuille de boucher En allant puiser dans les contes traditionnels, les utopies féministes et les combats quotidiens, Margot développe un répertoire où l’on croise des femmes qui ont du panache et des petites choses qui font du bien. Margot s’est formée auprès de Muriel Bloch, de Catherine Gaillard, d’Abbi Patrix et de Yannick Jaulin, puis intègre le LABO 2022/2023 de La Maison du Conte. Elle crée, à l’automne 2022, son premier spectacle, Feux de brouillard, lauréat du fond FoRTE et accompagné par le dispositif Hélice, portés par la Région Île-de-France.
Il y a une chose qui ne change pas : elle aime (souvent) les histoires qui finissent mal. Soyez prévenu.e.s, ça va trancher. D'où son ustensile-totem : “feuille de boucher” (nom poétique du couperet)
CHARLES DEFFRESNES - Poivrier Il se remarque d’un coup d'œil par sa verticalité, dépassant d’une bonne tête les camarades de jeu sur le plateau. Il est le doyen de la bande, et pourtant le plus fraîchement arrivé. Ce grand échalas roubaisien est passé par l’impro théâtrale et le clown avant de rejoindre La Cour des Contes en 2016 et plus récemment le Labo de la Maison du Conte (promotion 2020/2021). Charles pimente son style artistique de touches pétillantes et aériennes, cultivant ce lien vibrant avec le public. Il aime explorer la dimension corporelle de son art : nourrissez le par la tête avec du bon grain et des bonnes histoires, le tout descendra dans le corps, broyé tout en sensibilité pour venir épicer délicatement votre imaginaire.
GUILLERMO VAN DER BORGHT - Couteau à beurre co-fondateur Loin des faux tranchants, Guillermo est le plus gentil des méchants : le couteau à beurre. Sillonnant les routes du conte depuis presque 10 ans sans s’émousser, il tartine jusque ce qu’il faut ses histoires de sa sensibilité à fleur de peau. Il aime dire le grand (sentiment) avec le petit (conte), en ayant l’air de rien. S’il n’est pas le plus affûté du tiroir, il est pour sûr le mieux entouré : de La Cour d’abord qu’il co-fonde en 2013, puis très vite d’amitiés artistiques formatrices : de Praline Gay-Para penchée sur son berceau de conteur à Rachid Bouali qui lui prête son bras pour monter au plateau (Sur le Dos de la Mer) en passant par Christian Tardif, œil de lynx et poète. La poésie justement, comme le couteau à beurre, inutile donc indispensable ?
Faut plus d’moustache à ton cœur. / Ca vaut bien l’coup, cœur de beurre, Quand c’est d’amour que l’on meurt. / Faut plus d’moustache à ton cœur. (Norge, poète belge au sacré coup de fourchette – la comparaison s’arrête là.)
Créée en 2012, La Cie Le Cri de l’Armoire s’interroge sur notre façon de nous représenter le monde.
Par ses récits écrits pour le théâtre, Le Cri de l’Armoire met en exergue des réalités différentes, des perceptions singulières via les cheminements de personnages frappés par des destinées étranges.
Les spectacles de la compagnie naissent toujours sur le plateau de théâtre qui est la base d’une écriture du corps et de l’espace : une écriture organique.
Depuis sa création, la compagnie tente de détourner le cours de la pensée des gens (ancienne définition de « divertir ») pour déplacer le regard, pour voir autrement.
Depuis 2021, la Cie Le Cri de l'Armoire est conventionnée par la DRAC Île de France.
“Auteur au plateau”, Marien Tillet crée des spectacles dans un esprit d'écriture collective et globale.
La relation particulière au public est son garde-fou formel, il cherche dans le seul en scène sur grand plateau à établir de manière paradoxale une relation de proximité avec le spectateur du dernier rang.
L'irruption du fantastique est sa recherche fondamentale en utilisant les codes du théâtre au service du récit pour brouiller la frontière entre fiction et réalité.
Prenant le récit et la position de conteur comme axe central, il nourrit ses créations par son parcours en Marionnette, danse-mouvement et musique et accompagne en tant que regard extérieur ou metteur en scène de nombreux conteurs du renouveau de la discipline.
Magicien et comédien, MATTHIEU VILLATELLE a débuté son parcours artistique par une formation théâtrale basée sur le corps, la voix et le texte. Magicien autodidacte, il a très vite mis ses compétences de comédien au service de la pratique magique jouant dans plusieurs spectacles.
Il rencontre en 2012 Thierry Collet et intervient plusieurs années au sein de la compagnie Le Phalène sur des stages, comme interprète du spectacle Vrai/Faux (rayez la mention inutile) et en tant qu'assistant de tournée sur les spectacles Qui-Vive et Influences et i.
En parallèle il développe des ateliers d’actions culturelles auprès de publics scolaires et adultes.
Il travaille régulièrement avec Kurt Demey avec qui il crée en 2017 le spectacle Cerebro, forme interactive qui aborde les mécanismes de manipulation et d'endoctrinement. En accompagnement de ce spectacle, Matthieu Villatelle monte également un projet d'actions culturelles, Corpus, avec lequel il intervient régulièrement en établissement scolaire. Accompagné du comédien Léo Reynaud, ils proposent aux élèves d’une même classe 1h30 d’expérience interactive afin de les immerger dans un système d’embrigadement auquel tous vont, sans s’en rendre compte, adhérer.
Matthieu crée en 2017 la compagnie du Faro pour y développer ses propres projets. Grâce à la magie, il cherche à questionner notre rapport à la croyance, au réel et s'interroge sur les mécanismes de manipulation. Ses spectacles sont une invitation à développer notre libre-arbitre et notre esprit critique. Actuellement en tournée avec Cerebro, qui sera repris pendant deux mois au Théâtre de Belleville en novembre et décembre 2020, il lance également un nouveau projet pour 2022 : Géométrie Variable.
Le Grand Chelem est une compagnie fondée par Léa Girardet en 2017 et basée à Paris. La mise en scène des projets de la compagnie est assurée par Julie Bertin, également fondatrice et metteuse en scène du Birgit Ensemble.
Le syndrome du banc de touche créé au Théâtre de Belleville en septembre 2018, est la première création du Grand Chelem. Dans ce seul en scène, la compagnie s'interroge sur notre société à travers le prisme du sport. Quelle peut être la beauté de l’échec dans un monde où la performance, la concurrence et la réussite nous sont données comme les seules lignes de conduite valable ? Comment trouver sa légitimité en tant que footballeuse ou en tant que comédienne dans un univers majoritairement masculin ? Quelle place donnons-nous aujourd'hui au collectif, véritable pilier de la victoire de 1998 ? Et si finalement l'Histoire se racontait du côté des perdants, des deuxièmes et des remplaçants ?
" Le Grand Chelem c'est la beauté de l'échec. C'est ce basculement inattendu du "loser" qui devient, l'espace d'un instant, le héros d'une équipe. C'est un mouvement d'optimisme et de persévérance qui met en lumière ceux restés sur la touche. "
Léa Girardet
Actuellement, la compagnie travaille sur l'écriture de son deuxième projet qui abordera le corps de la femme dans le milieu sportif : Libre arbitre.
Libre arbitre est lauréat du prix du réseau La Vie devant soi en juin 2020.
La diffusion des projets du Grand Chelem est assurée par Séverine André-Liébaut.
Après une licence de cinéma et une formation au conservatoire du Xe arrondissement de Paris, LÉA GIRARDET intègre l’ENSATT en 2009. Elle se forme auprès de Christian Schiaretti, Alain Françon, Pierre Guillois et Arpad Schilling. En troisième année, elle dirige une partie de sa promotion dans une adaptation de Festen de Thomas Vinterberg, puis s’essaye au seul en scène avec Charlotte Corday.
À sa sortie d’école, Léa joue sous la direction de Lisa Wurmser, Sarah Blamont et Virginie Bienaimé. En parallèle, elle participe au stage Emergence et joue dans le court-métrage de Nicolas Maury. En 2017, elle collabore et joue dans La mère à boire d’Elisa Ruschke pour le festival des Subsistances à Lyon et pour le festival des Mises en Capsules à Paris.
L’année suivante, Léa fonde sa compagnie Le Grand Chelem et se lance dans l’écriture d’un seul en scène autour de la figure d’Aimé Jacquet : Le syndrome du banc de touche. Le spectacle, mis en scène par Julie Bertin, d’abord présenté au Festival Mises en capsules, est créé au théâtre de Belleville en septembre 2018. En 2019, elle joue dans le spectacle Les petites reines de Justine Heynemann et commence la tournée de son seul en scène en France et à l’étranger.
Le Krumple est né en 2013, et rassemble des artistes polymorphes, acteurs, metteurs en scène, magiciens, marionnettistes et musiciens qui se sont rencontrés à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq. Après ces deux années de formation, Oda Kirkebø Nyfløtt, Jo Even Bjørke (Norvège), Jon Levin (Etats-Unis), Vanessa Mecke (Allemagne), Léna Rondé, Vincent Vernerie (France), David Tholander (Danemark) et Louisa Hollway(Angleterre) imaginent ensemble une compagnie de théâtre qui pourrait concentrer ses recherches sur un langage sans frontière, basé essentiellement sur le jeu physique.
De ce désir commun naît donc the Krumple en Norvège puis son frère jumeau, le Collectif Krumple en France. Trois spectacles ont déjà vu le jour: Go to Sleep, Goddamnit!, un spectacle avec masques entiers et marionnettes qui est créé en août 2013 à Londres. Puis Do Not Feed the Trolls, vraie/fausse conférence sur le trolling qui dégénère en grande folie visuelle en janvier 2016 à Fredrikstad (Norvège). Enfin, le dernier spectacle, YŌKAI, Remède au désespoir, remporte le le Premier Prix des Plateaux du Groupe Gestes en décembre 2015 avant d'être créé en juin 2016 au Ruhrfestspiele Recklinghausen (Allemagne). Il tourne au Royaume-Uni, en Norvège, en France, aux Etats-Unis et au Danemark. Un quatrième spectacle, DÉJÀ, co-produit par Nordland Visual Theatre, est crée en 2019.
Traversant régulièrement les frontières pour présenter ses spectacles, la compagnie est constamment à la recherche d’un langage théâtral qui lui est propre, et qui dépasse la barrière de la langue. Tous les moyens sont bons au service de cette invention, et avant tout la mise en commun de ces quatre, cinq ou six corps pensants selon les projets, qui se connectent pour créer ensemble. Pas de chef, des décisions collectives. Ne pas se prendre (trop) au sérieux. Rire et faire rire. Raconter des histoires, mais de manière pas trop linéaire, voire avec un certain goût pour le poétique et le surréaliste. Explorer l'humain, en collectionnant tout ce qui se tient en équilibre sur un fil tendu entre sensibilité et stupidité. Regarder par les deux bouts du télescope et donner à voir ce qui, d'ordinaire, n'est pas visible.
ODA KIRKEBØ NYFLØTT est une actrice née à Førde, une toute petite ville sur la côte ouest de la Norvège. Après avoir co-fondé Krumple en 2013, elle a co-créé et tourné avec les spectacles Go to Sleep, Goddamnit!, Do Not Feed the Trolls, YŌKAI et DÉJÀ. Depuis sa formation à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq, elle a été engagée comme actrice par Sogn og Fjordane Teater, et elle a collaboré avec différents metteurs en scène norvégiens, comme Torkil Sandsund, Audny Chris Holsen, Miriam Prestøy Lie et le duo artistique de Marie Nikazm et Fredrik Floen. En France elle a aussi travaillé avec la compagnie Les Anthropologues, en interprétant le rôle d’Alice dans Alice aux pays des Merveilles. Elle a reçu une bourse d'artiste du Conseil des Arts norvégiens en 2016, 2017 et 2019. Oda aime aller à la pêche sur son temps libre.
VINCENT VERNERIE est un artiste francais basé à Oslo. Metteur en scène, acteur et constructeur de masques et marionnettes de toutes sortes, il est également cofondateur et co-directeur artistique du Krumple. Après des études de cinéma et la réalisation d’un court-métrage, Le Jardin des Imbéciles, il se forme à l'École Jacques Lecoq (2011-13). En utilisant le visuel pour montrer ce qui est habituellement invisible, Vincent aime se tenir en équilibre entre ce qui enchante et ce qui dérange. Avec le Krumple, il co-crée MEGAMEGA, Harrison, DÉJÀ, YŌKAI, Do Not Feed the Trolls et Go to Sleep, Goddamnit! ainsi que SOLA, son premier seul en scène. En dehors de la compagnie, il a été engagé en tant que comédien et metteur en scène dans plusieurs projets en France et en Norvège, et anime occasionnellement des ateliers de théâtre. Vincent imite plutôt bien le son de la trompette avec sa bouche.
JO EVEN BJØRKE est un acteur et metteur en scène originaire de Trondheim en Norvège. Co-fondateur du Krumple, il a créé et joué dans les spectacles Go to Sleep, Goddamnit!, Do Not Feed the Trolls, YŌKAI et DÉJÀ, qui tournent en Norvège, Danemark, France, Allemagne, Georgie, Royaume-Uni et États Unis. Jo Even est aussi un des producteurs de la compagnie basée à Oslo. Il a été formé à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq, et a reçu une bourse d'artiste de deux ans de la part du Conseil des Arts en Norvège. Outre sa formation théâtrale, Jo Even a pris des cours de danse classique et contemporaine, et a reçu une instruction comme sergent des forces armées norvégiennes. Il poursuit actuellement un Master en théâtre/mise en scène à L’Académie Nationale des Arts d'Oslo, et a un chat nommé Bernhard.
JON LEVIN est un metteur en scène, acteur et marionnettiste basé à Brooklyn et un membre fondateur du Krumple, avec lequel il a co-créé et joué dans Go to Sleep, Goddamnit! et Do Not Feed the Trolls. Jon est également co-directeur artistique de Sinking Ship Productions, compagnie avec laquelle il a co-créé et interprété A Hunger Artist d'après Kafka, ce qui lui a valu deux nominations aux prix Drama Desk : Outstanding Solo Performance et Outstanding Puppet design, ainsi que le Summerhall's Lustrum Award for Excellence au Fringe Festival d'Edinburgh. Il a également mis en scène POWERHOUSE au New Ohio Theatre, et There Will Come Soft Rains à FringeNYC. Jon a joué en tant que marionnettiste avec Wakka Wakka, la Puppet Kitchen et Banksy. Il est diplômé de l'École Internationale de Théâtre de Jacques Lecoq et titulaire d'un BA en théâtre et neurosciences de Oberlin College. Dans son enfance, Jon avait une grenouille arboricole nommée Lancelot.
DAVID THOLANDER est un acteur et magicien danois. Il est spécialisé dans l’art de rendre possibles les choses qui paraissent impossibles. Comme créateur et interprète, il travaille sur des projets pluridisciplinaires dans lesquels la magie a toujours une place, soit centrale, soit comme un langage parmi d'autres. Au sein du Collectif Krumple, il co-crée et joue dans les spectacles YŌKAI et DÉJÀ. Il a aussi créé et joué dans The Great Paradox of Play, un spectacle de magie nouvelle sous la direction de Samuel Gustavsson. D’autres spectacles ont précédé: Suite 507, un spectacle de magie close-up ; Pigeon Superstition, une collaboration avec l’artiste sonore Christian Skjødt; Trylologi, une conférence théâtrale avec la psychologue Frederikke Larcheveaut Tholander; et enfin I Overmorgen Bliver Jeg En Anden, une installation-performance sur Fernando Pessoa dirigée par Morten Burian et Mikkel Flyvholm. Pour en savoir plus: davidt.dk. En magie, la spécialité de David est la disparition, aussi bien d’objets physiques que de mots et même de
LÉNA RONDÉ est une actrice, chanteuse et metteure en scène française. Après avoir étudié la danse classique et le chant lyrique, et mené des études universitaires poussées, elle atterrit en 2011 à l’Ecole Jacques Lecoq où sa vie artistique prend un nouveau tournant. Avec le Krumple, elle co-crée et joue dans YŌKAI, puis DÉJÀ. En tant que chanteuse comédienne, elle joue plusieurs rôles dans des opéras contemporains : l’Ebloui de M. Musseau (dir. Xavier Legasa), Qui a peur du loup & Macbeth d'Aurélien Dumont (dir. Matthieu Roy) et dans des créations de Benjamin Lazar : Le Dibbouk, La Forêt des Fables. Elle crée aussi plusieurs spectacles avec l’ensemble Oneiroï, et met en scène plusieurs opéras tels que Larmes de Couteau, La Flûte Enchantée, West Side Story, L’Enfant et les Sortilèges. Léna est une fervente opposante aux pailles en plastique et aux tomates hors saison.
La Compagnie Microscopique s’attache aux détails, à l’infiniment petit, à tout ce qui nous échappe, dans un soupir, dans un regard ou dans un choix. Observer à travers la lunette d’un microscope, c’est prêter attention à ce qui se raconte - et à ce qui se tait ; à ce qui se dit - et qui pourtant ne dit rien. Aux aventures imperceptibles, aux histoires minuscules - pareilles à des insectes de laboratoire - où une toute petite chose est déjà un récit, une épopée en miniature.
Jeune Compagnie créée à Toulon en 2019, la Compagnie Microscopique invente des spectacles souvent immersifs. Partant de l'écriture, du son, d'un univers sonore (enregistrements et création sonore) et des images vidéo, elle tisse des histoires poétiques et sensorielles.
Attachée aux dimensions d’ouverture culturelle, de découverte artistique et de pédagogie, elle imagine de nombreuses actions auprès de publics variées. Ainsi, à l’échelle MAcroscopique, la compagnie s’active sur trois fronts : la création, la transmission et la formation.
La Compagnie Microscopique est soutenue par la scène nationale Châteauvallon-Liberté, par la DRAC Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, par Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, par le Département du Var, par la ville de Toulon et par la SACD.
ÉLOÏSE MERCIER est auteure, metteure en scène et comédienne.
Formée au théâtre, elle intègre l’ESSEC après un Master de Philosophie.
Après un premier spectacle écrit autour du Management et des Business schools, elle part travailler au Vietnam, expérience qui constituera le point de départ du spectacle Une goutte d’eau dans un nuage.
Elle intervient aujourd’hui en tant qu’artiste sur différents projets culturels et pédagogiques, enseigne les Théories de la Communication à l’Université et travaille sur une troisième création au sein de la Cie Microscopique. En 2020, elle est lauréate de l’appel à fiction radiophonique « Imagine le monde de demain » lancé par France Culture, la SACD et le Théâtre de la Ville avec son texte L’Oreille intérieure.
Musicien, vidéaste, photographe, VINCENT BÉRENGER est Directeur de la 7ème Scène, le pôle numérique de la scène nationale Châteauvallon-Liberté depuis 5 ans. Artiste autodidacte, il est tour à tour musicien, compositeur, technicien son, vidéaste, photographe et illustrateur.
Il réalise les teasers vidéo de nombreux spectacles produits ou co-produits par la scène nationale, aux côtés notamment de Zabou Breitman, Yasmina Reza, Mélanie Laurent, Charles Berling… et signe la création vidéo des spectacles Vivre sa vie mis en scène par Charles Berling et Trona de Frank Micheletti (Kubilaï Khan investigations).
Membre fondateur du groupe électro-pop Bleu Canyon, il signe avec les Éditions Gum Club en 2019.
La Compagnie Nova voit le jour en 2007 aux Lilas (Seine-Saint-Denis). Depuis plus de 10 ans, elle n’a eu de cesse d’affiner sa vision artistique et son projet théâtral avec les mises en scène de Léonce et Léna de Georg Büchner (2007), de Quartett d’Heiner Müller (2009), d’Hernani de Victor Hugo (2011/2012), une adaptation de Richard III de William Shakespeare (2014/2015).
En 2016, elle lance le diptyque "Ecrire en pays dominé" avec Nous sommes de ceux qui disent non à l’ombre, volet 1 puis Et le cœur fume encore, volet 2 avec lequel elle développe une nouvelle façon de construire, penser et créer ces spectacles, consacré aux poétiques de la décolonisation et aux amnésies coloniales dans la France d'aujourd'hui.
Les spectacles sont le fruit d'un long travail d'enquête, de rencontres avec des territoires, avec des acteurs mémoriaux et leurs descendants. Les comédiens de la Compagnie ainsi que l'équipe artistique sont au cœur du processus. Ils participent aux rencontres et au travail de recherche en amont.
Actuellement, la Compagnie prépare le troisième volet de cette exploration, dont la création est prévue pour novembre 2022 au TNP à Villeurbanne et qui prend pour point de départ la marche pour l'égalité et contre le racisme de 83. A travers ce retour sur les années 80, le projet espère lancer une réflexion sur les relations complexes entre les politiques et les quartiers populaires jusqu’à aujourd’hui.
Porté par un travail de troupe et une écriture de plateau, l’ambition de notre travail est de construire une théâtralité forte et inventive. Dans ce travail, nous poursuivons notre réflexion sur les identités françaises et nos transmissions mémorielles. A la jonction de l’intime et du collectif, notre théâtre s’ancre dans un travail d’enquêtes et de recherche, qui se nourrit de la rencontre de témoins, d'associations et de relais sur les territoires. L'écriture que nous défendons est le fruit de ce travail d'enquête, d'une exploration des enjeux historiques et sociologiques, d'une écriture de plateau avec les acteurs et d'un travail à quatre mains entre Alice Carré et Margaux Eskenazi.
Au cœur même du projet de la compagnie, le travail artistique est dépendant d’un travail d’implantation et d’actions sur le territoire notamment de Seine-Saint-Denis. La compagnie a été résidente de la ville de Livry-Gargan (2014) et de Bobigny (2016), des Lilas (2018), du Studio Théâtre de Stains (2018). La fidélité et la rencontre de nouveaux publics, l’initiation d’un regard de spectateur, l’ouverture du plateau aux spectateurs, la sensibilisation au processus de travail et à la vie d’une compagnie…. autant d’actions qui témoignent du souci permanent d’allier travail de création et réflexions avec et pour les publics. Depuis 2007, de nombreuses actions furent menées : mise en place d’une école du spectateur, temps de répétitions ouvertes, ateliers en établissements scolaires, participation au dispositif « la Culture et l’Art au Collège » du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis (La Courneuve, le Blanc-Mesnil, Les Lilas, Villepinte, Saint-Denis), partenariats avec les structures du département (Ecole de la Deuxième Chance, lycée professionnel), atelier de récit, participation à une tournée des lycées en lien avec le TGP de Saint-Denis.
Actuellement, la Compagnie Nova est compagnie associée au TNP de Villeurbanne, au théâtre des Gémeaux, scène Nationale de Sceaux et au Collectif 12 (Mantes-la-Jolie).
Diplômée d’un Master II recherche en Études Théâtrales à Paris III et de la section mise en scène du CNSAD en 2014, Margaux Eskenazi a travaillé trois ans au Théâtre du Rond-Point au comité de lecture. Elle y a très vite développé une activité de collaboratrice artistique avec Eric Didry, Nicolas Bouchaud, Jean-Claude Grumberg, Vincent Goethals, Xavier Gallais, Cécile Backès, le Birgit Ensemble et Clément Poirée. Depuis 2019, elle conçoit également des dramaturgies de films documentaires pour France Ô.
Son activité de metteuse en scène débute en 2007 – année où elle fonde la Compagnie Nova. Elle a monté Quartett d’Heiner Müller, Hernani de Victor Hugo et Richard III d’après William Shakespeare. Depuis 2016, elle développe un triptyque "Ecrire en pays dominé" consacré aux amnésies coloniales et aux poétiques de la décolonisation : Nous sommes de ceux qui disent non à l’ombre, Et le cœur fume encore, 1983. Pour chaque spectacle de ce triptyque, des formes en itinérance en lien avec les formes en salle sont créées : Césaire-Variations, Kateb-Variations et Après Babel.
Au printemps 2021, Margaux Eskenazi crée Gilles ou qu'est-ce qu'un samouraï, à partir de la conférence de Gilles Deleuze, Qu'est-ce que l'acte de création ?
Son travail est fortement implanté en Seine-Saint-Denis où elle met en place depuis 2007 de nombreuses actions sur le territoire en lien avec ses créations (interventions en maison d’arrêt, en milieu scolaire, en centre sociaux….). Elle intervient également dans les Ecoles Supérieures d’Art Dramatique pour mener des ateliers auprès des élèves : l’École de la Comédie de Saint-Etienne, l’Esad à Paris, l’Ecole du Nord à Lille.
Pour la saison 2023-2024, Margaux Eskenazi est en tournée de 1983, Et le coeur fume encore, de Gilles ou qu'est-ce qu'un samouraï ? Elle est en création de Si Vénus avait su pour janvier 2024 au Théâtre de la Poudrerie à Sevran plus en tournée en France et également de Kaddish-mémoires à Nanterre-Amandiers avec les élèves de la Belle Troupe en juin 2024.
Elle est artiste associée aux Gémeaux, scène nationale de Sceaux, au théâtre Jean Vilar de Vitry, au théâtre du Fil de l’Eau à Pantin et au CDN de Sartrouville.
En 2021 HÉLÈNE FRANÇOIS fonde Studio21. Conçu comme un studio de création collaboratif, un carrefour possible de rencontres, Studio21 met l’acteur-créateur au centre du processus de recherche. Hélène y crée des formes originales scéniques collaboratives issues d’un travail d’écriture en amont du plateau et de sa confrontation à un travail de recherche basée sur l’improvisation et la parole de l’acteur-créateur.
Les textes s’écrivent en lien étroit avec la scène. Répétition, mise en scène et écriture se développent simultanément dans une approche expérimentale de l’écriture de spectacles à partir d’un travail de recherches, de documentation, d’improvisation et de collage.
Persuadée que les récits que l’on porte en soi ne sont jamais seulement singuliers et circonstanciels, ces créations empruntent pour beaucoup au roman personnel tout en convoquant l’histoire commune. Nourrie par l’envie de rassembler dans une salle une communauté de spectateurs et de faire sentir ce lien qui nous unit à travers son travail de création, Hélène François s’efforce de proposer des spectacles jubilatoires, intimes et politiques.
Diffusion sur la saison 14-15, 15-16, 16-17, 17-18, 18-19 19-20, 20-21, 21-22, 22-23
Diffusion sur la saison 19-20, 20-21, 22-23 et 23-24
Diffusion sur la saison 19-20, 20-21, 22-23 et 23-24
Diffusion sur la saison 19-20, 20-21, 21-22, 22-23
Diffusion sur la saison 20-21
Diffusion sur la saison 20-21
Diffusion sur les saisons 16-17, 17-18 et 19-20.
Administration et production sur les saisons 17-18 et 18-19.
Diffusion sur la saison 18-19.
Diffusion sur les saisons 15-16, 16-17, 17-18 et 18-19.
Diffusion sur la saison 18-19.
Diffusion sur les saisons 16-17, 17-18 et 18-19.
Diffusion sur la saison 16-17.
Diffusion sur les saisons 12-13, 13-14, 14-15 et 15-16.
Diffusion sur les étés 14, 15 et 16.
Diffusion sur les saisons 12-13, 13-14, 14-15, 15-16.
Diffusion sur les saisons 16-17 et 17-18.